Anecdotes relevées dans les journaux
Trouvé dans différents journaux :
BO de la Ville de Paris du 28 avril 1929 (année 48)
Désignation des boursiers départementaux pupilles de la Nation.
Le Conseil Général : Vu le mémoire n° 698 en date du 28 nov 1928 par lequel M. Le Préfet de la Seine.... sur le rapport au nom de la commission des orphelins, délibère : Art. 1 sont nommés boursiers départementaux les pupilles dont les noms suivent : ... A dater du 15 janv 1928 : Forban Louis né le 29 juin 1919, 9 rue des 4 cheminées - redevance annuelle 1250 frs
BO de la Ville de Paris du 11 août 1966
Liste par ordre du mérite des postulants bouchers admis définitivement par le jury à la suite de l'examen de boucher en gros - session juillet 1966 - promo Roger-Douillard (règlement des abattoirs de la Vilette et de Vaugirard) : Le Forban Michel 4e - Le Forban Jacques 12e
Gil Blas / dir. A. Dumont Date d'édition : 1893-12-06 source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-209
LES MEURTRES DE LA NUIT
"Une fille soumise, la nommée Marie Leforban demeurant rue des Plâtrières (20* arrond.), se rendait vers minuit et demi, chez une demoiselle Bellemain, blanchisseuse, 4, imp. Questre (quartier de la Folie-Méricourt), et lui cherchait une querelle violente :
— Tu m'as volé mon amant, criait-elle, je veux me venger !
Joignant aussitôt le geste à la parole, la fille Leforban se jeta sur sa rivale et à plusieurs reprises, lui plongea un poinçon dans l'épaule gauche et dans le cou.
La demoiselle Bellemain, grièvement blessée, a été transportée à l'hôpital Saint-Louis.
Quant à la coupable, arrêtée sur-le-champ elle a été mise à la disposition de M. Baissac, commissaire de police de la Folie-Méricourt.
Plusieurs ouvriers du quartier Saint-Antoine se trouvaient, à deux heures du matin, dans le faubourg de ce nom, lorsqu'à la hauteur du n° 9, un groupe de souteneurs se mirent à les invectiver ; des injures on vint aux coups. Les nommés Georges Calende, vingt-six ans, ouvrier ébéniste; Edouard Lecomte, dix-huit ans, et son frère Albert, demeurant ensemble 44, rue Saint-Bernard, furent violemment pris à partie par leurs agresseurs.
Georges Calende, frappé d'un coup de couteau dans le dos a été immédiatement transporté à l'hôpital Saint-Antoine dans une voiture de l'ambulance urbaine, mais il est mort en y arrivant. L'arme avait perforé le poumon. * -
Le corps a été déposé au poste Sainte Marguerite en attendant les suites de l'enquête. "-
Un des assistants, Léon B.., chaudronnier, a déclaré aux agents accourus aux cris des blessés, que celui qui avait frappé avec son couteau était un garçon marchand de vins, Louis Rigal, dix-huit ans, demeurant 72, rue Traversière.
Prévenu, M. Legain, commissaire du quartier, s'est transporté à cette adresse et a mis en état d'arrestation le meurtrier, qui, avec une rare inconscience, se disposait à se coucher, après avoir lavé son couteau dans une cuvette, qu'on a trouyé encore pleine d'eau rouge de sang.
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Titre : Gil Blas / dir. A. Dumont Date d'édition : 1893-12-06 Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-209
Nouvelles et Échos : Une bonne nouvelle pour l'année 1894.
La mode des cartes de visite pour le jour de l'An disparaîtra, dit-on, pour 1894.
Tant mieux, mille fois tant mieux ! Rien de banal, rien d'inutile, rien de gênant comme cette vieille coutume.
Que l'on écrive à des amis quelques mots affectueux sur une carte, dans une enveloppe fermée, passe encore ! Mais une simple carte dans une enveloppe ouverte — pour ne payer qu'un sou de timbre et faire l'économie de deux sous — c'est vraiment une absurdité. Ajoutons que les cartes ainsi envoyées courent la chance de s'égarer au milieu du fatras des prospectus, qu'elles embarrassent les facteurs, les portiers et surtout les destinataires, qui se croient obligés de répondre à ces soi-disant politesses.
L'amitié qui se cote à un sou ! Vraiment, ce n'est pas la peine. De grâce, réalisons cette économie-là. Bornons-nous aux visites en personne, supprimons les visites par cartes et surtout pas d'enveloppes non cachetées, car rien n'est plus bourgeois, pour ne pas dire épicier.
ACCIDENT DE VOITURE
L'omnibus 506, qui fait le service de Maine-Gare-du-Nord, accrochait vers cinq heures du soir, quai Conti, près de la rue Guénégaud, une voiture de place conduite par le cocher Francois Reinchet. Celui ci fut, par le choc, précipité sur le sol.
Pendant que les témoins de l'accident s'empressaient autour du cocher et le transportaient dans une pharmacie, le cheval du fiacre s'emballait et partait à fond de train dans la direction de la place de l'Institut, où il renversait un enfant de sept ans, André Dupuy, fils de M. Charles Dupuy, rédacteur en chef de la Gazette de France.
Le pauvre enfant, qui était blessé à la jambe, a été transporté par son père dans une pharmacie de la rue Mazarine, puis reconduit en voiture à son domicile, rue du Bac.
Le cheval a été maîtrisé un peu plus loin par un courageux passant, M. Chappe, employé au Crédit Lyonnais.
Le cocher François Reinchet a dû être transporté à l'hôpital de la Charité, où il est soigné salle Trélat. ,
UN FOU FURIEUX
La nuit dernière, vers une heure, deux agents, Scheibert et Paris, montaient le faubourg Saint-Martin, faisant leur ronde; à la hauteur du numéro 232, ils aperçurent un homme complètement nu qui descendait vers eux en poussant des cris sauvages et en brandissant un solide gourdin : « Tue ! tue ! pas de quartier ! » criait-il.
Soudain, apercevant les agents, il se rua sur eux. D'un coup de tête il envoya rouler à terre Scheibert. puis il tomba à bras raccourcis sur Paris, l'assommant de son bâton.
Fort heureusement, quelques passants attardés prêtèrent main-forte aux agents qui, avec leur aide parvinrent après une lutte terrible à ligoter solidement ce forcené et à le conduire au commissariat de la Porte-Saint-Martin.
C'est un nomme Charles Venet, âgé de vingt-cinq ans, récemment revenu du Tonkin. Venet a été dirigé sur l'infirmerie spéciale du Dépôt. Quant à l'agent Paris, il est gravement blessé à la tête des coups qu'il a reçus.
* Ouest-Eclair du 9 août 1901 - Chronique régionale
"-Lorient - Sauvetage - L'Equipage du yacht "Forban" appartenant à M. Le Bris de Brest, a fait un sauvetage émouvant. Le "Forban" qui avait évolué en rade, rentrait au mouillage lorsque en face de l'entrée du port de commerce, il remarque un canot chaviré et 3 hommes affaiblis qui essayaient de se cramponner au bateau. Le yacht s'empressa de recueillir les naufragés à son bord et M. Le Bris fit donner un cordial et des vêtements secs à ces 3 malheureux. Le "Forban" les remit ensuite à la cannonière de l'Etat le "Poulmic" qui passait en ce moment et qui les débarqua au port de commerce.
* 6 juillet 1908 n° 3092 page 5
De Brest Flotte Arrivées et partis : Le "Forban" étant indisponible par suite d'avaries sera remplacé par le service de garde-pêche en Algérie par le "Flibustier" qui va prendre armement à Toulon à cet effet et ralliera l'Algérie aussitôt prêt. Le "Forban" sera remplacé en réserve à Toulon
* Les courriers
Les prochains courriers qui doivent emporter les correspondances destinées aux pêcheurs de morue partiront pour Terre Neuve du Havre le 18 juillet et pour l'Islande de Copenhague le 8.
* Toulon : Officiers mariniers. Mutation du 27 juin au 4 juillet 1908. Embarqués : 2ème maître mécanicien garcia sur le "Forban"
*27 Août 1905 : Trois dunkerquois de 15 à 16 ans, (nommés) qui se destinent à la navigation au long cours, montaient hier soir un petit sloop, le "forban". Il ventait frais. Le trio s'amusait à courir des bordées à l'extrémité des jetées quand vers 3 heures, le "forban" eut à se garer pour laisser la place à un vapeur rentrant au port. Il ne put virer de bord; la bourrasque ouest nord ouest la jeta en rade et de là, vers la haute mer. Les 3 navigateurs en prirent leur parti, établirent un bout de toile sur avirons et se laissèrent filer devant la lame. Du temps passa et tout le monde les croyait perdus, les remorqueurs ayant vainement exploré le large. A 7 h du soir, le "forban" arrivait en Angleterre, à New Port. La population new portaise, qui avait suivi avec intérêt leur laborieuse entrée, firent fête aux trois jeunes gens, affamés, trempés, transis. Ces futurs capitaines envoyèrent aussitôt à Dunkerque de rassurants télégrammes et aujourd'hui à midi, grâce à une brise propice, ils ramenèrent le "forban" où ils l'avaient pris. Les anciens admirèrent ce tour de force de cadets qui promettent.
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